Syracuse

Saint-Étienne se spécialise dans l'armurerie dès le XVI° siècle. Des forgerons s'installent très tôt dans la ville, favorisée par la présence d'un bassin houiller et par les eaux du Furan qui permettaient la trempe du fer.

Édifié à la fois pour abriter les nombreuses activités artisanales liées à l'industrie des armes (14 spécialités interviennent successivement dans la fabrication d'une arme de chasse), mais aussi pour loger les ouvriers, ce type d'immeuble se développe au XVIII° siècle en raison du formidable essor de la Manufacture d'armes organisée comme telle en 1764. 

Ces immeubles constituent les premières traces de l'urbanisation moderne de Saint-Étienne, directement liée à sa spécialisation industrielle naissante.

Immeuble-atelier d'armuriers

Situé 21 rue Henri-Barbusse

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Liés à l'industrie rubanière, ils se développent considérablement entre 1767 et 1773 et sont les témoins

de l'âge d'or de l'industrie textile stéphanoise.

Ce terme local de "recettes" désigne aussi bien l'immeuble dans lequel se regroupent les différentes activités du fabricant de rubans, que la petite pièce dans laquelle s'effectue la "rendue", c'est à dire la remise par le passementier des rubans commandés.

Seule la ferronnerie des balcons d'axe anime la façade. La diversité et la taille de ce décor métallique indiquent une hierarchie des étages déterminée par la position sociale des différents métiers exercés derrière ces fenêtres.

Immeuble de négociants

Situé 3 rue Charles-de-Gaulle

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Les immeubles-ateliers de passementiers, appelés localement des "fabriques", constituent un patrimoine architectural unique à Saint-Étienne, témoignant de l'industrie rubanière qui a fait la richesse de la ville aux XIX° et XX° siècles.

Ces batiments se caractérisent par une mixité logement atelier, combinant l'habitat familial et l'espace de production artisanale.

La présence de hauts volumes éclairés par de grands percements offrent une bonne prise de lumière, constituant ainsi l'élément architectural le plus caractéristique.

Les immeubles de rapport, destinés à la bourgeoisie, appartiennent à un ou plusieurs propriétaires, et sont divisés en plusieurs logements pour la location.

Les principaux commanditaires sont des notables stéphanois, institutions publiques et privées comme les hospices civils, ou industriels fortunés.

Ces édifices sont tous construits par des professionnels du bâtiment sous la direction d'un architecte local de notoriété plus ou moins établie suivant la fortune du maître d'ouvrage.

Immeuble dit "Exbrayat",
bâtiment type haussmanien

Situé 1 cours Victor Hugo

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Bâti par l'ingénieur Joanny Morin, l'immeuble Martre de France (du nom de l'ancien magasin de fourrure du rez-de-chaussée) innove parce qu'il est le premier de la ville à être en béton armé.

A sa très riche façade Art Nouveau, décorée de fleurs de tournesols, s'ajoutent aux angles deux bow-windows à triple ouverture. Arrondis, ils sont coiffés de bulbes couverts d'ardoises, dont la base est sculptée de têtes de lions.

Immeuble dit "La Martre de France"

Situé  2 avenue de la Libération 

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Marie Michoudet fait construire cet immeuble sur une parcelle d'angle, légèrement en retrait de l'avenue.

Représentatif de l'Art nouveau cher à Joanny Morin, cet immeuble d'angle présente une surface plus sobre du côté de la rue Saint-Jean que sur le square.

Les encadrements de fenêtres varient à chaque niveau, selon un principe dont use volontiers Joanny Morin dans ses réalisations.

Immeuble Michoudet

Situé au 30 rue Saint-Jean 

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Le 19ème immeuble, construit de 1930 à 1932 par la Société des immeubles par étages, est le seul à Saint-Étienne qui puisse prétendre à l'appellation d'immeuble moderne selon les critères de la modernité architecturale.

L'immeuble est novateur et propose tout le confort moderne. Les immeubles de cette période se caractérisent par l'intégration des innovations techniques et du confort résidentiel de l'époque.

Au septième et dernier étage, aujourd'hui privatisé, étaient ménagées une buanderie et une terrasse avec préau à l'attention des enfants.

"Immeuble moderne"

Situé 11 rue des Creuses et rue Michelet

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Cette opération se situe entre celles de l'Immeuble Moderne et de la Maison sans escalier.

Il est situé au coeur de la vieille ville, face à la place Boivin, dégagée au début du XIX° siècle par la démilition d'un ilôt, et à côté de la vieille église de Saint-Étienne.

L'immeuble semble haut perché comme s'il lui manquait de la largeur, mais cela tient surtout au fait que l'angle s'érige en façade principale avec sa propre symétrie, qui semble ignorer celle des deux aures facades.

20° immeuble

Situé 16 rue Sainte Catherine

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Deux de ces quatres immeubles aux façades rythmées formant bloc donnent sur la rue Désiré-Claude.

Chacun dispose de deux ascenseurs, un lent et un rapide, et d'un salon avec téléphone réservé aux habitants.

L'ensemble est dôté d'une grande cour-jardin avec jeux pour les enfants, où des puits de lumière éclairent les premiers garages en sous-sol de la ville.

Attaché à construire ces appartements colmme on construirait une villa, Henri Gouyon conçoit chaque appartement selon les desidera du futur propriétaire.

Palais Anatole France

Situé 2 rue du Onze-Novembre / rue Désiré-Claude

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Occupant une parcelle prise sur le parc du manoir Bizillon, cet immeuble date de 1939.

C'est le 31ème immeuble de la "Société des immeubles par étages", dont les appartements ont été vendus sur plan selon les principes de copropriété.

C'est par une rampe hélioîade que l'on accède aux étages qui sont au nombre de six. 

La conception moderne et les décors sont des caractéristiques du style Art déco. Elle est couverte d'une calotte en béton.

Maison sans escalier

Située 54 boulevard Daguerre

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