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Anna Karénine / un film de Joe Wright
Vidéo
Edité par Working title. S.l. - 2012
Russie, 1874, la belle et ardente Anna Karénine jouit de tout ce à quoi ses contemporains aspirent : mariée à Karénine, un haut fonctionnaire du gouvernement à qui elle a donné un fils, elle a atteint un éminent statut social à Saint-Pétersbourg. À la réception d'une lettre de son incorrigible séducteur de frère Oblonski, la suppliant de venir l'aider à sauver son mariage avec Dolly, elle se rend à Moscou. Au cours de son voyage, elle rencontre la comtesse Vronski que son fils, un charmant officier de la cavalerie, vient accueillir à la gare. Quelques brefs échanges suffisent pour éveiller en Anna et Vronski une attirance mutuelle...
Choix de langues : Français, Anglais. Sous-titres : Français , Anglais, Néerlandais..
Public : Tous publics
Avis des bibliothécaires : On ne peut être qu'impressionné devant la qualité de la mise en scène de Wright. Le film semble se jouer sur scène sans pour autant y être. On peut très bien voir de sublimes princesses de l'élite impériale russe danser dans un bal au décor de carton pour ensuite avoir une scène ou un pauvre propriétaire fauche le blé dans de vastes champs bien réels. La double lecture est constante, mais la première ne reste pas en marge, les danses sont hypnotisante, les musiques toujours bien choisies et la succession des plans est d'une complexité ingénieuse. L'histoire est bien sure vue et revue mais elle est amenée ici de façon tellement originale et réussie que même quelqu'un qui n'est pas amateur d'histoire d'amour à l'eau de rose pourra être saisie par ce film. Pour le jeu d'acteur j'ai trouvé l'interpretation de Keira Knightley excellente, j'en veux pour preuve: mon envie durant le film de la jeter sous un train de mes propres mains, tellement elle m'agaçait et m'exaspérait (Preuve qu'elle a bien retranscrit le personnage !) "Anna Karenine" de Joe Wright, est une énieme adaptation d'une oeuvre telle qu'on aimerait en voir plus souvent, et est la preuve que même avec des sujets sur-exploités on peut toujours étonner les gens.