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L'album Allociné : les plus grandes musiques de films / John Williams, Ennio Morricone, Ludovic Bource, ...[et al.]
Musique audio
Edité par Sony Music. S.l. - 2015
Cette double compilation offre un panorama des plus grandes musiques de films des Parapluies de Cherbourg à Intouchables, en passant par les incontournables et indémodables Star wars, Indiana Jones, Harry Potter, Le Parrain, Le fabuleux destin d'Amélie Poulain. Elle réunit également les plus grands compositeurs de bandes originales : John Williams, Hans Zimmer, Alexander Desplat ou Ennio Morricone, pour ne citer qu'eux.
- Contient
- Star wars [Thème principal]/ John Williams
- James Bond [Thème principal]/ John Barry
- Mission impossible [Thème principal]/ Lalo Schifrin
- Le fabuleux destin d'Amélie Poulain [Comptine d'un autre été]/ Yann Tiersen
- Le seigneur des anneaux [Thème principal]/ Howard Shore
- Titanic [Thème principal]/ James Horner
- Pirates des Caraïbes [Dead man's chest/Jack Sparow]/ Hans Zimmer
- Le parrain [Love thème]/ Nino Rota
- Le parrain 2 [End title]/ Nino Rota
- Jurassic Park/ John Williams
- Batman [Thème principal]/ Danny Elfman
- Autant en emporte le vent [Séquence d'ouverture]/ Max Steiner
- La liste de Schindler [Thème principal]/ John Williams
- Moulin Rouge [One day I'll fly away]/ Will Jennings
- Out of Africa [Thème principal]/ John Barry
- La leçon de piano [The piano/The heart asks pleasure first]/ Michael Nyman
- Il était une fois dans l'Ouest/ Ennio Morricone
- Il était une fois en Amérique [Deborah's theme]/ Ennio Morricone
- Il était une fois en Amérique [Thème principal]/ Ennio Morricone
- Cinema paradiso [Love theme]/ Ennio Morricone
- Harry Potter à l'école des sorciers [Le monde merveilleux d'Harry]/ John Williams
- Intouchables [Una mattina]/ Ludovico Einaudi
- Indiana Jones et le temple maudit/ John Williams
- The artist [George Valentin]/ Ludovic Bource
- Rocky [Gonna fly now]/ Bill Conti
- Pirates des Caraïbes [Thème principal]/ Klaus Badelt
- La jeune fille à la perle [Le thème de Griet]/ Alexandre Desplat
- Danse avec les loups [Le thème de John Dunbar]/ John Barry
- Romeo & Juliette [La scène du balcon]/ Craig Armstrong
- Orgueil et préjugés/ Dario Marianelli
- The hours [The poet acts]/ Philip Glass
- Quatre mariages et un enterrement/ Richard Rodney Bennett
- Mission [Gabriel's oboe]/ Ennio Morricone
- Voyage au bout de l'enfer [Cavatina]/ Stanley Myers
- 8 1/2/ Nino Rota
- Psycho suite/ Bernard Herrmann
- Les parapluies de Cherbourg [I will wait for you]/ Michel Legrand
- The tree of life [Vlatva]/ Bedrich Smetana
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Biographie

Fils d'un percussionniste, pour CBS Radio et dans le Raymond Scott Quintet, il découvre très tôt la musique et dès quinze ans mène déjà son propre groupe de jazz et s'essaie à l'arrangement ; déterminé à faire carrière, il crée à 19 ans sa première œuvre, une sonate pour piano. Il rejoint l'UCLA et le Los Angeles City College ; il étudie l'orchestration avec Robert van Eps, de la MGM, et auprès de Mario Castelnuovo-Tedesco, et profite de trois ans à l'US Air force pour diriger. Il suit ensuite l'enseignement de Rosina Lhevinne, à la Juilliard School, afin de perfectionner ses talents de pianiste. Il vit alors de ses cachets de pianiste de jazz, mais elle l'encourage à se consacrer à l'écriture. Il retourne dès lors à Los Angeles. À Hollywood, il commence comme pianiste de studio, et il accompagne des séries TV, comme Peter Gunn (1958), South Pacific (1958), Some Like It Hot (1959), The Apartment (1960), et To Kill a Mockingbird (1962) ; Il se lie d'amitié avec Bernard Herrmann, le compositeur d'Hitchcock. Puis, à 24 ans, il intègre l'équipe d'arrangeurs de la Columbia, puis de la 20th Century Fox où il travaille pour Alfred Newman et Lionel Newman, Dimitri Tiomkin, Franz Waxman, et d'autres compositeurs de l'Âge d'Or. Parallèlement, il travaille avec Vic Damone, Doris Day, et Mahalia Jackson, et rencontre Barbara Ruick, actrice et chanteuse qu'il épouse. Son travail d'arrangeur lui ouvre les portes de l'écriture, et il commence a écrire pour la télévision : Alcoa Premiere (1961), Checkmate (1960), Gilligan's Island (1964), Lost in Space (1965), Land of the Giants (1968), et surtout Heidi (1968) (TV) et Jane Eyre (1970), qui lui vaudront d'être récompensé aux Emmy Awards. Il passe ensuite au cinéma, avec Daddy-O (1959) et Because They're Young (1960), ce qui le confine pour un temps aux comédies. Mais grâce à William Wyler et son How to Steal a Million (1966), il s'ouvre les portes de projets plus ambitieux. Il continue pourtant les arrangements, et gagne son premier Oscar en 1971, pour son adaptation de Fiddler on the Roof (1971). Il consacre alors les années 1970 aux films catastrophes : l'Aventure du Poseidon (The Poseidon Adventure, 1972), Tremblement de terre (Earthquake, 1974) et la Tour infernale (The Towering Inferno, 1974). Toutefois, c'est son travail, particulièrement innovant sur Images (1972) et Reivers (The Reivers, 1969) qui impressionne Steven Spielberg qui prépare alors son premier film, Sugarland Express (The Sugarland Express, 1974). Avec les Dents de la mer (1975), qui lui fait gagner son second Oscar de la meilleure musique de film, Williams devient un compositeur de premier plan ; les deux hommes ne se sépareront plus, établissant la plus formidable équipe du cinéma : 2 films parmi les 10 plus grands succès des années 1970 : les Dents de la mer (Jaws, 1975), Rencontres du troisième type (Close Encounters of the Third Kind, 1977/80), (5 sur 10 pour Williams, avec Star Wars (1977), les Dents de la mer 2 (Jaws 2, 1978) et Superman (1978)) 3 films parmi les 10 plus grands succès des années 1980 : E.T. l'extra-terrestre (E.T.: The Extra-Terrestrial, 1982), Indiana Jones et la dernière Croisade (Indiana Jones and the Last Crusade, 1989), les Aventuriers de l'arche perdue (Raiders of the Lost Ark, 1981) ( 5 sur 10 Williams, avec le Retour du Jedi (Return of the Jedi, 1983) et L'Empire contre-attaque (The Empire Strikes Back, 1980)) 2 films parmi les 10 plus grands succès des années 1990 : Jurassic Park (1993) et le Monde perdu : Jurassic Park (The Lost World: Jurassic Park, 1997) ( 3 sur 10 Williams, avec la Menace fantôme (Star Wars: Episode I - The Phantom Menace, 1999) ) À l'heure actuelle (2005), cette association totalise 12 films parmi les 100 plus grands succès (21 pour Williams, qui totalise 11 des 30 plus grands succès). Les cinq ans qui suivent sont marqués par sa musique toujours grandiose et cuivre : Furie (The Fury, 1978), Superman (1978), 1941 (1979), les Aventuriers de l'arche perdue (Raiders of the Lost Ark, 1981). Une expérience, Heartbeeps (1981), échoue. Avec E.T. l'extra-terrestre (E.T.: The Extra-Terrestrial, 1982), Williams obtient son quatrième Oscar. Il travaille sur la Rivière (The River, 1984), Empire du soleil (Empire of the Sun, 1987), Voyageur malgré lui (The Accidental Tourist, 1988), et Né un 4 juillet (Born on the Fourth of July, 1989). En parallèle, il retourne à la télévision. Il continue bien sûr à travailler avec Spielberg : The Movie (1983). Attiré par une retraite bien méritée, il se fait plus rare, d'autant qu'il vient d'achever Jurassic Park (1993) et une grande partition, la Liste de Schindler (Schindler's List, 1993). Mais son travail trouve un regain d'intérêt (il se voit parodier dans les Simpson (1989)), et il reparaît avec deux Maman, j'ai raté l'avion (Home Alone 1&2, 1990, 1992), JFK (1991), Nixon (1995), Sleepers (1996), Sept Ans au Tibet (Seven Years in Tibet, 1997), Il faut sauver le soldat Ryan (Saving Private Ryan, 1998), les Cendres d'Angela (Angela's Ashes, 1999), et enfin la Menace fantôme (Star Wars: Episode I - The Phantom Menace, 1999). Il renonce alors à ralentir la cadence. Sa collaboration avec Spielberg et Lucas s'intensifie : A.I. Intelligence artificielle (Artificial Intelligence: AI, 2001), les derniers La Guerre des Etoiles (Star Wars: Episode II - Attack Of The Clones, 2002 et Star Wars: Episode III - The Revenge Of The Sith, 2005), Minority Report (2002), Arrête-moi si tu peux (Catch Me If You Can, 2002), et le quatrième Indiana Jones. Récemment il a réalisé la bande originale du dernier long métrage de Steven Spielberg, Munich. Aujourd'hui, il se tourne plus vers ses œuvres concertantes et symphoniques, d'autant qu'il a arrangé son travail pour Harry Potter. Il a composé la bande originale de "Harry Potter à l'école des sorciers" (2001), "Harry Potter et la chambre des secrets" (2002) et plus sombre, "Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban" (2004). Il laissa la place à Patrick Doyle pour "Harry Potter et la coupe de feu" (2005), et à Nicolas Hooper pour "Harry Potter et l'Ordre du Phénix" (2007) et "Harry Potter et le Prince de Sang-Mêlé" (2008). Il a annoncé son intérêt pour composer le dernier opus de la saga "Harry Potter et les reliques de la mort". Comme ceux de beaucoup de grands compositeurs classiques, les thèmes de John Williams se caractérisent à la fois par leur évidence et par leur (apparente) simplicité. John Williams a toujours beaucoup aimé et pratiqué le jazz, et l'on retrouve le dynamisme propre à ce genre de musique dans nombre de ses partitions, y compris dans Star Wars. Son ultime collaboration avec Lucas, Revenge of the Sith (2005), qui marque la fin de la Saga, introduit une tonalité sombre cadrant bien avec l'intrigue tragique de ce film. Certains morceaux s'apparentent à des lamentations : l'orchestre, plutôt que de condamner la "trahison" d'Anakin Skywalker, pleure sur son tragique destin et sur celui de tous ceux qui vont connaître le malheur par sa faute. Avec John Barry, Jerry Goldsmith, Ennio Morricone, ou encore Elmer Bernstein, il a grandement contribué à populariser l'usage de l'orchestre symphonique dans la musique de film; ses œuvres en ont d'ailleurs fait un genre musical majeur. Read more on Last.fm. User-contributed text is available under the Creative Commons By-SA License; additional terms may apply.