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Cavale russe / Célestin de Meeûs
Livre
Edité par Cheyne éditeur ; Impr. Cheyne éditeur - 2021
Deuxième livre publié à Cheyne par Célestin De Meeûs, Cavale russe est un long poème composé en un seul souffle, un long trajet d’est en ouest à travers la Russie, depuis la baie de Zolotoï Rog jusqu’à Saint-Pétersbourg. À pied, en auto-stop ou en train, le périple de Célestin De Meeûs devient une épopée humaine, profondément touchante, une exploration intime et sans concession : je crève / de trouille mais c’est peut-être tant mieux / sans quoi je n’aurais jamais avancé d’un pouce. Cavale russe dresse le portrait du poète en arpenteur. Le poème se compose de rencontres, de traversées de hameaux reculés et sans nom, de paysages et de découvertes qui ravivent les souvenirs. Célestin De Meeûs nous offre une Russie lyrique et familière, impudique et superbe - une Russie plus réelle qu’aucune autre.
Avis des bibliothécaires : Récit d'un voyage de l'est à l'ouest de la Russie, poème fleuve sans interruption ni ponctuation, ce troisième recueil de Célestin de Meeûs nous fait ressentir l'âme des villes, des fleuves, des taïgas, de la Sibérie, qu'il dépeint plus profondément qu'aucun guide Michelin et qu'aucun Routard. Mélange époustouflant de Prose du Transsibérien (forcément), de l'inventivité d'un Apollinaire, du souffle lyrique d'un Sur la Route, on ne peut, pas plus que l'auteur, sortir indemne de ce périple aux métaphores saisissantes, imprévues, et pourtant évidentes toujours, lumineuses jusque dans leur mélancolie. Peut-être Célestin de Meeûs s'est il rappelé du mot de Kerouac, justement : «Un jour je trouverai les bons mots, et ils seront simples».
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De vers et de vent
Récit d'un voyage de l'est à l'ouest de la Russie, poème fleuve sans interruption ni ponctuation, ce troisième recueil de Célestin de Meeûs nous fait ressentir l'âme des villes, des fleuves, des taïgas, de la Sibérie, qu'il dépeint plus profondément qu'aucun guide Michelin et qu'aucun Routard. Mélange époustouflant de Prose du Transsibérien (forcément), de l'inventivité d'un Apollinaire, du souffle lyrique d'un Sur la Route, on ne peut, pas plus que l'auteur, sortir indemne de ce périple aux métaphores saisissantes, imprévues, et pourtant évidentes toujours, lumineuses jusque dans leur mélancolie. Peut-être Célestin de Meeûs s'est il rappelé du mot de Kerouac, justement : « Un jour je trouverai les bons mots, et ils seront simples ».
Alexandre ABT - Le 15 juin 2023 à 14:19