Hope / Livia L. Hohota
Livre
Edité par Nisha et caetera. Paris - 2025
« Même quand l'univers décide de s'écrouler, il y a une lueur d'espoir. »
À dix-neuf ans, Spencer quitte tout et s'installe à New York, déterminée à se reconstruire et à fuir son passé chaotique. Enfant, elle rêvait de devenir danseuse, jusqu'à ce qu'un terrible accident la prive, pendant plusieurs années, de l'usage de ses jambes. Aujourd'hui, elle est guérie, mais ses ambitions semblent très lointaines.
Serveuse dans un café de Brooklyn, sa route croise celle d'un groupe de garçons. Parmi eux se trouve Liam, qui lui fait immédiatement mauvaise impression. Pourtant, leur deuxième rencontre change la donne : après avoir vu danser Spencer alors qu'elle se croyait seule, Liam lui propose un partenariat inattendu. Étudiant en danse contemporaine à la Juilliard School, il la veut comme partenaire à l'occasion d'un concours important pour son avenir.
Spencer s'investit énormément, mais elle ne tarde pas à trouver du réconfort auprès de Harry, le meilleur ami de Liam. Entre ambitions et rivalités, la jeune femme réalise que sa nouvelle vie n'est pas aussi parfaite qu'elle l'avait imaginée... Jusqu'où ira-t-elle pour réécrire son destin ? Prendra-t-elle les bonnes décisions pour être heureuse ?
« Si je ne suis pas une danseuse, alors je ne suis rien. »
Avis des bibliothécaires : Ce roman n’est pas un chef-d’œuvre littéraire, mais il m’a retenue là où d’autres m’ont échappée. Hope raconte une histoire de reconstruction, de danse, de douleur physique et morale ; et c’est peut-être parce que certains fragments résonnaient avec mon propre parcours que je suis allée jusqu’au bout. Spencer, l’héroïne, a perdu l’usage de ses jambes après un accident. Elle danse à nouveau, avec rage, avec mémoire, avec espoir. À 51 ans, ayant moi-même pratiqué la danse classique avant l'âge dans un premier temps et un accident qui m’en a définitivement éloignée, j’ai lu certains passages comme des échos lointains. « Je me souviens de la fille coincée dans son fauteuil roulant, de tout ce que j’ai perdu… Je suis une survivante. Une battante. » Et cela suffit parfois à créer un lien. Le roman est une new romance assez convenue, parfois maladroitement traduite, avec des oublis de mots de liaison qui gênent la fluidité. Mais malgré ses failles, il m’a tenue. Peut-être parce que Spencer lit pour survivre. Peut-être parce que, même dans une histoire fleur bleue, il y a des éclats de vérité. Ce n’est pas un roman que je recommanderais pour sa qualité littéraire, mais pour ce qu’il peut réveiller chez certain-es lecteurices. Il parle de chute, de douleur, de résilience. Et parfois, c’est tout ce dont on a besoin.
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Un roman imparfait, un écho juste
Ce roman n’est pas un chef-d’œuvre littéraire, mais il m’a retenue là où d’autres m’ont échappée. Hope raconte une histoire de reconstruction, de danse, de douleur physique et morale ; et c’est peut-être parce que certains fragments résonnaient avec mon propre parcours que je suis allée jusqu’au bout. Spencer, l’héroïne, a perdu l’usage de ses jambes après un accident. Elle danse à nouveau, avec rage, avec mémoire, avec espoir. À 51 ans, ayant moi-même pratiqué la danse classique avant l'âge dans un premier temps et un accident qui m’en a définitivement éloignée, j’ai lu certains passages comme des échos lointains. « Je me souviens de la fille coincée dans son fauteuil roulant, de tout ce que j’ai perdu… Je suis une survivante. Une battante. » Et cela suffit parfois à créer un lien. Le roman est une new romance assez convenue, parfois maladroitement traduite, avec des oublis de mots de liaison qui gênent la fluidité. Mais malgré ses failles, il m’a tenue. Peut-être parce que Spencer lit pour survivre. Peut-être parce que, même dans une histoire fleur bleue, il y a des éclats de vérité. Ce n’est pas un roman que je recommanderais pour sa qualité littéraire, mais pour ce qu’il peut réveiller chez certain-es lecteurices. Il parle de chute, de douleur, de résilience. Et parfois, c’est tout ce dont on a besoin.
SABRINAL - Le 28 octobre 2025 à 12:19