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La ballade funèbre de Hart & Mercy / Megan Bannen
Livre
Edité par Milady - 2024
Hart est un ranger chargé de patrouiller les contrées magiques de Tanria. C'est un travail ingrat qui lui laisse le temps de réfléchir à sa solitude. Mercy, elle, n'a jamais un moment pour souffler. Elle essaie de maintenir à flot l'entreprise familiale de pompes funèbres, au mépris d'abrutis comme Hart, qui semble avoir le don de se manifester quand elle n'a L.1 plus aucune patience ! Après une énième dispute avec Mercy, Hart écrit sur un coup de tête une lettre sans véritable destinataire. A sa grande surprise, il reçoit une réponse : une missive anonyme, la première d'un échange de plus en plus intime. Si seulement Hart savait qu'il a mis à nu son âme à la personne la plus exaspérante au monde - Mercy... Tandis que les dangers de Tanria se rapprochent, le lien qui unit Hart et Mercy devient de plus en plus fort. L'amour naissant entre eux survivra-t-il à la découverte que leur cher correspondant se trouve être leur pire cauchemar ?
Avis des bibliothécaires : Bon, asseyez-vous bien, parce que La Ballade funèbre de Hart et Mercy, c’est du cousu de fil blanc version broderie XXL. Mercy Birdsall, croque-mort dévouée, se retrouve à gérer seule l’entreprise familiale pendant que son père, affaibli par une attaque, ne peut plus travailler. Son frère ? Pas formé. Sa sœur Lil et son mari Danny ? Décident de se concentrer sur leur futur bébé. Conclusion ? Mercy gère tout. Son client le plus fidèle, Hart Ralston, ranger solitaire et bourru, livre régulièrement des corps sans clés d’identité, ce qui laisse présager une intrigue… qui s’essouffle assez vite. Hart et Mercy se détestent, mais entre le titre et la couverture romantique, on sait déjà où on va. Les nimkilim, facteurs mystiques, ajoutent une touche absurde bienvenue. Mention spéciale au lapin de Hart, qui le démonte avec une finesse digne d’un troll aguerri. Puis arrive LA lettre. Seul et fatigué, Hart écrit sans penser à un destinataire, juste pour se défouler. Il ne réfléchit pas, il jette ses pensées sur le papier et oublie l’affaire… sauf que voilà, le nimkilim de Mercy insiste, et bim, l’échange commence. Et très vite, Hart comprend. Il réalise que son interlocutrice est Mercy. À ce moment précis, il pourrait être honnête, tout lui avouer… mais non. Il choisit le silence. Et là, changement de dynamique : la correspondance s’arrête. Hart et Mercy commencent à se fréquenter, et leur relation devient une vraie passion, intense et profonde. Mercy s’ouvre à lui comme jamais auparavant. De son côté, Hart tombe éperdument amoureux, mais il ne lui avoue jamais qu’il était son mystérieux correspondant. Il sait que la vérité va faire des dégâts, mais il repousse le moment fatidique… en espérant que, peut-être, ça ne deviendra jamais un problème. Sauf que bien sûr, ça va devenir un énorme problème. Parce que quand Mercy découvrira la vérité, ce ne sera pas une simple dispute. Ce sera un carnage émotionnel, une tempête cataclysmique, une colère absolument apocalyptique. Et Hart ? Il ferait bien d’avoir un plan d’évacuation, parce que Mercy ne va pas lui pardonner facilement. Hart, lui, petit détail sympa, est un demi-dieu. Il voit les âmes, combat les Acharnés (des créatures infectées par des esprits), et il ignore s’il peut mourir. Pas super pratique pour planifier son avenir, tu me diras. Son immortalité le hante, ce qui est l’un des seuls éléments un tant soit peu profonds du roman. La question se pose là : est-il un mortel ou un immortel ? Au final ? Prévisible, avec des grosses ficelles et des scènes d’amour bof bof. Le seul vrai point fort ? Le métier de Mercy, rarement mis en avant en romance. L’intrigue sur les âmes errantes aurait pu être mieux développée, mais bon… j’ai lu jusqu’au bout, c'est certainement mon coté fleur bleu qui m'y a incité même si c’était franchement moyen.
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La croque-mort et le demi Dieu
Bon, asseyez-vous bien, parce que La Ballade funèbre de Hart et Mercy, c’est du cousu de fil blanc version broderie XXL. Mercy Birdsall, croque-mort dévouée, se retrouve à gérer seule l’entreprise familiale pendant que son père, affaibli par une attaque, ne peut plus travailler. Son frère ? Pas formé. Sa sœur Lil et son mari Danny ? Décident de se concentrer sur leur futur bébé. Conclusion ? Mercy gère tout. Son client le plus fidèle, Hart Ralston, ranger solitaire et bourru, livre régulièrement des corps sans clés d’identité, ce qui laisse présager une intrigue… qui s’essouffle assez vite. Hart et Mercy se détestent, mais entre le titre et la couverture romantique, on sait déjà où on va. Les nimkilim, facteurs mystiques, ajoutent une touche absurde bienvenue. Mention spéciale au lapin de Hart, qui le démonte avec une finesse digne d’un troll aguerri. Puis arrive LA lettre. Seul et fatigué, Hart écrit sans penser à un destinataire, juste pour se défouler. Il ne réfléchit pas, il jette ses pensées sur le papier et oublie l’affaire… sauf que voilà, le nimkilim de Mercy insiste, et bim, l’échange commence. Et très vite, Hart comprend. Il réalise que son interlocutrice est Mercy. À ce moment précis, il pourrait être honnête, tout lui avouer… mais non. Il choisit le silence. Et là, changement de dynamique : la correspondance s’arrête. Hart et Mercy commencent à se fréquenter, et leur relation devient une vraie passion, intense et profonde. Mercy s’ouvre à lui comme jamais auparavant. De son côté, Hart tombe éperdument amoureux, mais il ne lui avoue jamais qu’il était son mystérieux correspondant. Il sait que la vérité va faire des dégâts, mais il repousse le moment fatidique… en espérant que, peut-être, ça ne deviendra jamais un problème. Sauf que bien sûr, ça va devenir un énorme problème. Parce que quand Mercy découvrira la vérité, ce ne sera pas une simple dispute. Ce sera un carnage émotionnel, une tempête cataclysmique, une colère absolument apocalyptique. Et Hart ? Il ferait bien d’avoir un plan d’évacuation, parce que Mercy ne va pas lui pardonner facilement. Hart, lui, petit détail sympa, est un demi-dieu. Il voit les âmes, combat les Acharnés (des créatures infectées par des esprits), et il ignore s’il peut mourir. Pas super pratique pour planifier son avenir, tu me diras. Son immortalité le hante, ce qui est l’un des seuls éléments un tant soit peu profonds du roman. La question se pose là : est-il un mortel ou un immortel ? Au final ? Prévisible, avec des grosses ficelles et des scènes d’amour bof bof. Le seul vrai point fort ? Le métier de Mercy, rarement mis en avant en romance. L’intrigue sur les âmes errantes aurait pu être mieux développée, mais bon… j’ai lu jusqu’au bout, c'est certainement mon coté fleur bleu qui m'y a incité même si c’était franchement moyen.
SABRINAL - Le 11 mai 2025 à 06:29